La douce folie de l'entrepreneuriat!

Par Christine Marcotte

Quand je me suis lancée en affaires, la première fois, c’était un peu comme une première grossesse; tu en as envie, mais tu n’as aucune idée dans quoi tu t’embarques!

Ton logo devient un peu comme ta première échographie, les premiers coups de bébé comme tes premières ventes et l’accouchement est comparable à quand tu arrives à vivre de ton entreprise!

Ça prends une certaine dose de folie pour devenir entrepreneure, mais ça on le sait une fois qu’on a les deux pieds dedans! Mais une fois que tu as gouté à la liberté d’horaire, à ne plus répondre de son patron et à la fierté de la réussite, on ne veut plus revenir en arrière!

Il y a des hauts et des bas, et c’est loin d’être aussi facile que cela ne parait. Mais il n’en reste pas moins que quand on est à la bonne place, il n’y a rien de plus euphorisant!

J’ai fermé ma première entreprise, que j’avais lancé avec ma meilleure amie, une fois le RMA bien en place. J’étais encore employée quand le tout a été lancé. Je voulais m’assurer un certain revenu, pour nourrir mes enfants. Puis j’ai quitter mon employeur pour m’occuper de ma mère et la vie a mise sur mon chemin la fille qui allait devenir mon associée pour ma 2e entreprise. Une belle aventure qui n’a durer que 18 mois, mais qui fut oh combien bénéfique dans ma vie! Et c’est quelques mois après la fermeture de ma 2e entreprise que le RMA est arrivé.

Comme je te le disais, se lancer en affaires c’est comme fonder une famille. J’ai vécu un divorce entrepreneurial tout comme dans ma vie amoureuse. J’ai mis au monde 3 entreprises, mais aussi 5 enfants. On délègue des tâches dans sa business tout comme à la maison.

Bref, je me rends compte qu’avec ma douce folie, je fais des affaires de façon très humaines, tout comme je suis près de mon monde dans ma famille. Car le Réseau des Mères en Affaires, ses membres, participantes, partenaires et employés, c’est ma 2e famille!